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TECHNO ! METTRE EN ŒUVRE L’INNOVATION

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SETEC sobre et systémique pour repenser les fondations de
la ville en s’inspirant des mécanismes issus du monde
QUELLE INGÉNIERIE vivant ». Réhabilitation bioclimatique du patrimoine,
microcentrales de phyto épuration, réutilisation des
DEMAIN ?

En 2030 que ferons-nous ? Pour les soixante ans Juin 2030 N°5000
du groupe, Setec a interpellé ses ingénieurs en MÉTROPOLES FASHION WEEK
leur donnant carte blanche pour imaginer leur Nous avons voulu mettre en avant la haute Premier numéro imprimé avec le processus inédit de micro-organismes pigmentaires Après l’exode, la reconquête? INNOVATION SUR
EGALITE
LES PODIUMS :
contribution, demain, dans un monde en mutation. technicité plutôt que la haute technologie, DES SEXES COMMENT EST
FABRIQUÉE LA
redonnant son sens premier au terme d’ingénieur. setec 1 ère ROBE DE L’ANNÉE
ENTRETIEN
DENNIS MEADOWS,
entreprise
PRIX NOBEL
le programme européen Low-tech Cities 2050
DE LA PAIX 2030
Une cinquantaine d’équipes, mobilisant plus de 250 Julien Tanant, Conception Low tech Cinq années après son lancement, à obtenir 2030 ?
porte ses premiers fruits.
Les ingénieurs français sur le devant de la scène.
un 20/20 !
collaborateurs, a relevé le défi. Le résultat ne se limite N°2092 du 19 décembre 2030
France : 2 €
pas à un simple exercice d’ingénierie fiction. C’est en
apporteurs de solutions que ces équipes internationales, UNE GARDE ROBE
associant plusieurs métiers et filiales du groupe, ont matériaux, centrales de recyclage pour la production MADE IN OCEAN
travaillé. « Notre génération a pour beaucoup d’énergie… sont quelques-unes des composantes d’un Crédit photo : Gregg Sigal, 7 Days of Garbage, 2017
choisi le métier de l’ingénierie de la construction projet qui redonne à l’ingénieur un rôle clé pour mener à EXCLUSIF
La première femme sur
pour laisser une trace élégante dans le paysage, bien un programme d’éco-restauration urbaine low tech. Mars nous raconte ses 6 M06120-163- F: 2,30€-RD
mois d’aventure
utile à l’humanité. La nouvelle génération veut en robots pourront les collecter et alimenter les centres de
outre transformer le monde pour le rendre meilleur, tri et usines de recyclage situés à proximité.
plus respectueux de l’environnement, plus éthique,
plus économe en énergie… ces projets montrent le Il faut préserver les océans, l’écosystème
rôle fondamental que nous avons à jouer, en tant marin, tout en révolutionnant nos modes
qu’ingénierie multidisciplinaire et indépendante, pour de consommation. Notre projet commence
sauver la planète, tout simplement », résume Michel avec la production textile.
Kahan, président de Setec. Focus sur les trois projets Marion Pellegrini, Connect’Elle
lauréats de ce challenge.
© Hélène Dos Santos © Thierry Lewenberg-Sturm
L’AVENIR EST AUSSI À LA « LOW TECH » explique Marion Pellegrini. Le projet, qui s’inspire de
UNE FIBRE TEXTILE MADE IN OCEAN technologies existantes, ne pouvait que séduire et
« Intelligence artificielle, big data, véhicule démontre que l’ingénierie n’est jamais à court de solutions.
autonome, etc. C’est un XXI siècle très technologique Le continent de plastique, aussi appelé septième Les ingénieurs sont pilotes d’innovations. Leur
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qui se dessine. Nous sommes pourtant confrontés au continent, constitue l’une des plus grandes UNIVERSEA, LE CAMPUS D’UNE INGÉNIERIE rôle a évolué, ils sont aussi les protagonistes d’un
même moment aux conséquences d’une croissance menaces écologiques de notre temps. Les neuf QUI SE RÉINVENTE développement durable et soutenable.
débridée, avec l’épuisement des ressources naturelles, membres de l’équipe Connect’Elle, équipe 100 % Marianne Griscelli, Seatizen Team
le réchauffement climatique, une biodiversité en féminine, ont imaginé un textile made in Ocean, une Ces plastiques qui transforment les plages en dépotoirs
danger. Comment affronter ce défi ? Nous y avons fibre innovante conçue à partir des plastiques collectés sont aussi au cœur du projet Seatizen Team. « Grâce
répondu en imaginant un développement basse en mer et recyclés sur place. « Notre projet repose sur au concept d’économie circulaire, nous voulons
technologie, explique Julien Tanant, de « Conception une usine flottante, mobile et totalement autonome. transformer ces déchets en un produit valorisé »
Low Tech ». L’équipe, composée de neuf personnes, s’est Conçue sous la forme d’un dôme couvert de panneaux explique Marianne Griscelli. En s’appuyant sur les L’objectif ultime : transformer ces plastiques en filaments
inspirée des expériences tentées par certaines métropoles solaires et équipé de flotteurs dotés d’un système expertises du LERM, le laboratoire matériaux de d’encre pour imprimantes 3D qui serviront à développer
qui, comme Detroit, cherchent à se réinventer. « Nous de navigation intelligent, cette usine va pouvoir, SETEC, l’équipe de 10 personnes a imaginé de une architecture nouvelle et à répondre aux enjeux
avons voulu promouvoir une alternative à la société grâce à des pompes situées sous le dôme, aspirer les nouveaux processus de recyclage pour transformer environnementaux, avec aussi un tout nouveau campus,
high tech. L’idée n’est, bien sûr, pas de tourner le dos déchets plastiques en mer pour les traiter sur place. les plastiques en matériaux aux propriétés isolantes baptisé Universea. « Il faut faire vivre ces innovations et
à la technologie, mais de miser sur l’ingéniosité et Une partie sera recyclée en fibre textile synthétique (phoniques et thermiques) qui pourront être utilisés dans surtout agir pour provoquer une prise de conscience,
le pragmatisme. Nous voulons avoir une approche et les déchets non réutilisables seront transformés le secteur de la construction. Des drones permettront de d’où notre idée d’un campus avec Thinks Tanks et Fab
en carburant pour alimenter l’unité de production » localiser et analyser les déchets et des tortues marines Labs pour faire émerger l’ingénierie de demain ».
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